Cypripedium, en Chine et au Japon

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David Lafarge

Cet article a été initialement publié dans le numéro Hors-série de L'Orchidophile consacré aux sabots de Venus, ou Cypripedioideae. Vous pouvez vous procurer cet ouvrage sur de la boutique de la SFO. Des photos qui n'avaient pas pu être publiées dans la version papier sont ajoutées ici spécialement pour nos abonnés.

Résumé.- Récit de plusieurs voyages en Chine et au Japon au cours desquels l’auteur a pu découvrir plusieurs espèces de Cypripedium dans la nature ou dans des jardins. Les conditions naturelles de l’habitat et la localisation géographique sont également exposées.

Mots-clés.- Cypripedium, Chine, Japon

Abstract.- The author relates various botanical trips to China and Japan, during which he encountered several species of Cypripedium growing in the wild or cultivated outdoor. Natural habitat and geographic localisations are also exposed in this paper.

Keywords.- Cypripedium, China, Japan.

Que l’on soit amateur de plantes en général et plus particulièrement d’orchidées, on a tous rêvé, un jour, de voir Cypripedium calceolus dans nos montagnes. Ayant habité longtemps dans la région lyonnaise, il nous était facile de nous rendre dans le Vercors à la saison de sa floraison. Il n’est pas si facile à dénicher, mais quelle joie de trouver des plants en fleurs.

Découverte des flores chinoise et tibétaine

Je me plais toujours à raconter l’histoire de notre premier voyage en Chine, il y a maintenant plus de 12 ans. Ce fut pour nous une véritable découverte. Notre première randonnée se fit dans les montagnes Yulong, au nord de Lijiang, dans le Yunnan, au mois de juin 1999. Une très belle région, avec des montagnes escarpées couvertes de forêts de feuillus et résineux abritant une flore arbustive et herbacée d’une extrême richesse. Avant d’accéder à de plus hautes altitudes, en partant de plateaux déjà élevés et couverts d’incarvillées roses, il faut traverser des forêts de pins. Ces sous-bois ne sont pas aussi riches que leur équivalent japonais de cryptomérias, cependant, un nombre important de petites plantes y trouvent leur bonheur, à commencer par les orchidées des genres Cypripedium et Pleione. Imaginez, que dans cette forêt, nous avons pu voir cinq espèces différentes de Cypripedium rien que dans la matinée ! Un vrai choc !


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